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12 Sep 2024

Les systèmes de production, de transformation et de commercialisation des produits alimentaires sont complexes. Dans beaucoup de pays en développement ils sont en outre très morcelés et interdépendants d’un grand nombre de petits producteurs et les différentes filières. Bien que cette organisation puisse comporter des avantages socio-économiques, certains défis compromettent la fiabilité du processus de production et qualité des récoltes. L’on note notamment l’application des techniques rudimentaires, le manque des intrants efficaces et les effets de changements climatiques. En effet, le passage d’importantes quantités de nourriture par une multitude d’intermédiaires de personnes qui manipulent les aliments, augmente le risque d’exposition à de mauvaises conditions d’hygiène, de contamination et de fraude. En plus, les conditions inadéquates des opérations post-récolte, de transformation et d’entreposage des aliments sont responsables des problèmes rencontrés, ainsi que l’inadéquation des installations et des infrastructures, par exemple, l’absence ou la pénurie d’eau salubre, d’électricité, d’installations d’entreposage, notamment de réfrigération, les défis d’emballage et les réseaux de transport, le manque de connaissances et de compétences techniques chez la plupart des personnels qui produisent et manipulent les aliments pour mettre en œuvre les pratiques agricoles modernes, les règles d’hygiène alimentaire, ainsi que les bonnes pratiques de manipulation des aliments. Cette situation créée une sorte de barrières et cause la perte chez les petits producteurs et sur la croissance économique des pays essentiellement en développement. Si les autorités aspirent affronter le marché international des produits agroalimentaires il convient de mettre un dispositif favorable, d’accompagnement et de suivi des producteurs à la base pour réduire conséquences pouvant surgir de la part de l’introduction de nouvelles pratiques agricoles intensives, de l’urbanisation de plus…